Soutenir la santé mentale dans le Grand Moncton

À propos de nous

Alternative Residences Alternatives Inc. (ARA) a été constitué en société en vertu de la Loi sur les compagnies du Nouveau-Brunswick en août 1984. Notre organisme, qui est aujourd’hui le plus important organisme de bienfaisance du Grand Moncton, offre des services d’hébergement et de soutien aux personnes aux prises avec un problème de santé mentale.

Nous devons notre existence aux professionnels en santé mentale et aux citoyens qui, conscients de la nécessité de donner accès à des ressources diversifiées, autres que celles offertes par les établissements traditionnels de soins en santé mentale, ont consacré d’innombrables heures de travail bénévole à la création d’Alternative Residences Alternatives Inc. Encore aujourd’hui, nous poursuivons la mission initiale de notre organisme qui consiste à améliorer la vie des personnes atteintes de maladie mentale au sein de notre communauté.

Nous sommes un organisme de bienfaisance sans but lucratif dûment enregistré. Nous collaborons avec les deux régies régionales de la santé du Nouveau-Brunswick et d’autres organismes communautaires tels que l’Association canadienne pour la santé mentale.

Notre mission

« Nous offrons un logement avec un soutien communautaire au sein d’un environnement sécuritaire et empathique pour les adultes qui vivent avec des troubles de santé mentale dans le Grand Moncton. Nous améliorons la qualité de vie de ces gens, leur autonomie et leur sentiment d’appartenance auprès de la communauté. »

Notre vision

« Améliorer la vie des adultes vivant avec des troubles de santé mentale.»

Notre Valeurs

La façon dont nous réalisons notre vision est aussi importante que la vision elle-même. Nos valeurs organisationnelles définissent notre raison d’être et notre caractère; elles guident nos décisions quotidiennes et les services que nous offrons aux résidents.

Développement du pouvoir d’agir.
Nous encourageons les résidents à maintenir et développer les habiletés nécessaires afin d’améliorer leur santé mentale et leur autonomie. Chaque résidente et chaque résident décide de la manière dont il ou elle souhaite poursuivre son cheminement vers le rétablissement.

Excellence.
Nous avons confiance en notre personnel; nos employé(e)s sont motivé(e)s et s’engagent à soutenir notre mission. Nous investissons au sein de leur développement personnel et leur succès.

Responsabilité.
Nous sommes responsables envers nos résidents et nos partenaires. Nous nous engageons à fournir des logements sécuritaires, des services de soutien, un conseil d’administration actif et informé ainsi que des employés attentionnés et empathiques.

Travail d’équippe.
Nous sommes conscients qu’afin d’effectuer notre mission, cela comprend plusieurs ressources. Ceci s’accomplit par l’entremise de nos services en établissant des partenariats auprès des employés, d’autres organismes qui offrent des services ainsi que des partenaires communautaires des valeurs similaires.

Souscrire à notre bulletin d'information


Registration #118784552 RR0001

Mon cheminement
vers le rétablissement

Crystal Kenny

File Size: 405 kb (width: 500 x height 664)Qu’est-ce que cela signifie de se rétablir d’un trouble de santé mentale? Est-ce même possible? Si le rétablissement est possible, qui décide comment le définir? Est-ce la personne avec le diagnostic; les professionnels de la santé mentale; les membres de la famille; peut-être la communauté ou une combinaison de tous ces éléments? Beaucoup d’attention a été accordée à ce sujet, parce que la vérité pour beaucoup de personnes vivant avec un trouble de santé mentale est que cela n’est pas comme avoir un autre trouble médical. Mon parcours a commencé en 2011. La première fois que je suis tombé malade, c’était à l’âge de 29 ans. Je savais que quelque chose n’allait pas et que j’avais besoin d’aide. Mon premier séjour à la salle d’urgence a été infructueux, mais mon deuxième séjour avec le soutien de ma mère m’a amené à consulter un psychiatre, à obtenir un diagnostic et à commencer un régime de médicaments. Je ne voulais pas entendre que j’avais un trouble schizoaffectif. Sur une période de trois ans, j’arrêtais mes médicaments, mes symptômes prenaient de l’ampleur, et j’étais inévitablement hospitalisée à chaque fois parce que je ne voulais pas prendre de médicaments.
Lors de ma dernière hospitalisation, je n’avais plus d’endroit où aller et plus de chez-soi. On voulait m’envoyer dans un foyer de soins spéciaux; cependant, je savais que ce n’était pas la réponse. Je ne cherchais pas de personnel pour développer mes habiletés de la vie quotidienne. J’avais besoin de prendre les choses en main et de me remettre sur mes pieds. Le travailleur social de l’hôpital a communiqué avec ARA et mon cheminement vers le bien-être mental et la stabilité a commencé. J’ai déménagé à la maison de transition le 12 juin 2014.
Après une année de travail acharné, non seulement sur moi-même, mais aussi en occupant un emploi à temps partiel, j’ai quitté la maison de transition. Le 1er juillet 2015, j’ai emménagé dans un des appartements partagés de l’ARA et finalement, dans un appartement d’une chambre à coucher par moi-même.
L’ARA soutient mon parcours vers le bien-être depuis plus de huit ans. En plus de mon expérience subjective, je détiens maintenant un diplôme en « Human Services » et je travaille dans ce domaine pour redonner à ma communauté. Je suis reconnaissante de vivre dans une communauté qui est inclusive, solidaire et qui peut compter sur des organismes comme ARA.